L’une des premières commandes architecturales passées à Lluís Domènech i Montaner fut l’Ateneu, construit entre 1884 et 1885. Le bâtiment, dressé sur une ancienne maison, a été le siège de diverses associations culturelles et politiques. C’est maintenant une bibliothèque, grâce à une restauration totale de l’édifice entre 1991 et 1999. Un bâtiment aux lignes modérées avec des rambardes en fer forgé, d’abondants sgraffites rouges et au centre une grande rosace à vitraux. On distingue la coupole dans le coin et le paratonnerre du dragon en forge

La Casa Domènech est l’un des quatre bâtiments construits par Lluís Domènech i Montaner à Canet de Mar. L’architecte et sa femme, Maria Roura, passaient de longs séjours à Canet de Mar et leur maison, la masia Rocosa, devint bientôt petite pour cette famille de huit enfants. Domènech i Montaner, aidé de son fils Pere et de son gendre Francesc Guàrdia Vial, conçut donc la Casa Domènech, entre 1918 et 1919.

On apprécie sur la façade deux traitements différents de chaque côté du bâtiment (comme souvent sur les bâtiments de Domènech i Montaner formant un angle). Au premier étage, côté riera Buscarons, il installa des balcons, tandis que côté riera Gavarra, il opta pour des fenêtres lobées à fins meneaux. Ces fenêtres comme celles de la tribune de l’angle peuvent être comprises comme une interprétation du style gothique.

Il est intéressant d’observer le traitement différent apporté aux matériaux en hauteur. Au rez-de-chaussée, un large socle en pierre est surmonté d’une grande surface lisse, tandis que sur la partie supérieure domine la brique. La présence de la pierre sur la partie inférieure s’explique facilement par les crues des rieras : la pierre devait préserver le bâtiment de l’érosion de l’eau.

La masia Rocosa et la casa Domènech étaient séparées par un jardin qui disparut suite à des travaux effectués pour aménager le rez-de-chaussée en agence bancaire, entre 1980 et 1983. Le projet pour adapter le vieux bâtiment aux nouveaux besoins fut confié à Roser Amadò et Lluís Domènech i Girbau. En plus de la disparition du jardin, il y eut d’autres modifications à l’intérieur. Des cloisons furent abattues et le sol fut remplacé. Il reste cependant les cheminées, les plafonds originaux, les rambardes en fibre végétale et les ébauches de sculptures en plâtre des collaborateurs de Domènech i Montaner. Les visiteurs ne peuvent qu’admirer l’ancienne salle à manger ornée de plafonds en céramique originaires de l’église de Comillas, ou encore la cheminée à ornementations, qui appartenait à l´Hôpital de Sant Pau.

Au premier étage, on conserve encore les escaliers d’accès au deuxième étage, en bois, ainsi que l’ébauche en plâtre du trône de l’église du Séminaire de Comillas, et la salle de bain moderniste que Lluís Domènech i Montaner imagina pour sa femme.

La masia Rocosa, bâtiment situé derrière la casa Domènech, fut achetée par la mairie en 1991, afin de le consacrer à la divulgation des œuvres et de la vie de l’architecte moderniste. Quelques années plus tard, la mairie fit un échange avec l’établissement bancaire qui avait ouvert une agence dans la casa Domènech et après de gros travaux de restauration, l’ensemble fut inauguré en tant que musée en 1998, en présence du président de la Generalitat, Jordi Pujol.

Ce bâtiment décidément moderniste fut conçu par Lluís Domènech i Montaner comme une résidence pour Ricard de Capmany. Les travaux ont été finalisés en 1892 et dans cette maison il convient d'attirer l'attention sur l'utilisation de l'adobe, le fer et la céramique. Ca la Bianga s´offre à nos yeux comme une fantaisie ou un caprice truffé de détails et de formes géométriques des plus variées qui lui donne l´aspect d´un château ou même d´une église avec son clocher.

Els inicis com a Domus de Canet apareixen documentats ja el segle XI. El S XVI s’incorpora el llinatge "de Montaner" descendència que es manté fins a l’actualitat. A la fi del segle XIX, Ramon de Montaner i Vila, encarrega al seu nebot l’arquitecte modernista Lluís Domènech i Montaner la restauració de la Domus i la seva ampliació. L’arquitecte hi projectà un ampli programa d’eclosió modernista:  vidrieres, ceràmiques, ferro forjat i escultures. El 1988, el Castell de Santa Florentina va ser declarat Bé Cultural d'interès nacional.
El Castell de Santa Florentina està avui dia habitat i és d’ús privat, es pot visitar de dimarts a dissabte. Per visitar el castell els aconsellem reservar la seva visita amb antelació comprant les entrades on line. 

El punt de trobada és a l'entrada del recinte del castell. Hi ha un aparcament gratuït al costat de l'entrada del castell DISPONIBLE NOMÉS ELS CAPS DE SETMANA, al qual s'accedeix per la riera Dr. Marià Serra, seguint el camí de sorra que comença just quan acaba el tram asfaltat de la riera.
Més informació d’horaris i tarifes: www.castelldesantaflorentina.com

Commandée par les propriétaires de l’entreprise à l’architecte Pere Domènech i Roura, elle fut inaugurée en 1910. Elle semble être inspirée des églises romanes grâce à l’utilisation de la brique, aux voûtes du plafond et à la grande rosace aveugle portant le nom de l’entreprise. Il est possible qu’une grande partie du design soit l’œuvre de Lluís Domènech i Montaner.

L’hôtel de ville fut construit en 1906 grâce aux dons de la famille Golart-Palau. L’architecte Emili Cabanyes dota tout le bâtiment de lignes sobres. Malgré tout, on remarque quelques éléments historicistes, comme les créneaux de la façade. À l’intérieur, le plus remarquable est la salle de réunions, au plafond abondamment décoré. L'hôtel de ville est ouvert de 9 h à 14 h, en semaine.

Cet espace vert fut créé en 1896 pour accompagner le Sanctuaire de la Miséricorde. On remarque la combinaison de la nature et de l'architecture moderniste. On y voit donc par exemple, des plantes typiques de la Méditerranée à côté du bâtiment du restaurant et de monuments dessinés par Josep Puig i Cadafalch. En plus de l’attrait des œuvres artistiques, le parc est un lieu tout à fait adapté aux familles grâce à sa zone de jeux pour enfants.

L’arrivée à Canet des americanos (émigrants fortunés de retour d'Amérique) permit l’avancée de l’agriculture d’irrigation. Pendant la deuxième moitié du XIX^e s., on commença à construire des mines d’eau pour arroser les anciennes terres d’agriculture sèche. Le grand potager de la famille Busquets, également propriétaire de Vil·la Flora, était l’une des zones les plus riches.  Six grandes fontaines et un kiosque, dessinés par l’architecte moderniste Eduard Ferrés, y furent construits. Aujourd’hui, une grande partie du potager a été transformée en parc public.

Canet de Mar fut un point essentiel du coopérativisme catalan. Le premier organisme coopératif espagnol fut d’ailleurs fondé à Canet sous le nom La Companyia. Vers 1920, un nouvel organisme, La Canetenca, décida d’acheter les terrains derrière l’église pour y installer un local social et une boutique. Le bâtiment, dessiné par Rafael Masó, fut construit à l’est, et à l’ouest il fut décidé d'aménager une place. Le local, populairement appelé Odèon, fut dans les années 70 et 80 un nid de culture grâce à la présence de nombreux artistes. D’autre part, la place est dotée d’une zone de jeux pour les enfants et plantée de nombreux platanes qui apportent de l’ombre en été.

En 1933 commença la construction des halles, une des grandes revendications des commerçants du début du XX^e s. Les halles furent construites suivant les plans sobres et classiques de Pere Domènech i Roura, comme en attestent les fenêtres rectangulaires et les colonnes doriques. Elles sont ouvertes tous les jours le matin, du lundi au samedi, et le mercredi un marché hebdomadaire s'installe tout autour.

Construit à partir de plans de Josep Puig i Cadafalch en 1914. Sur la partie est, on remarque un arc regroupant trois fenêtres, protégées par des grilles modernistes. Le travail en brique est présent partout, mêlé aux murs blancs et lisses et aux pièces en céramique dans les tons bleus. La porte d’entrée est faite de voussoirs et surplombée d’un arc en plein cintre.

C’est un bel exemple des maisons construites par les americanos (émigrants rentrés fortunés d’Amérique). Ramiro Busquets, propriétaire terrien et industriel, commanda à Eduard Ferrés i Puig la construction d’une résidence estivale. Les travaux terminèrent en 1925. L’édifice répond au style des grands bâtiments du modernisme agricole, par son élégance et le goût des détails. On peut ainsi l’apprécier sur le fer forgé des rambardes et les sgraffites de l’intérieur.  Dans les jardins tout autour, la famille Busquets fit construire une ferme, un magasin et des écuries. Le bâtiment accueille aujourd’hui diverses dépendances municipales.